Accueil » Petits conseils utiles
OTODIS POUR DES
Petits conseils utiles
Éléments de confort, éléments de sécurité, les amortisseurs ne sont pas à négliger dans l’entretien courant d’une voiture. Et ce, même s’ils sont moins accessibles que d’autres pièces mécaniques. Raison de plus pour nous lire assidûment.
L’usure des amortisseurs entraîne un affaiblissement du comportement routier de la voiture :
- Virages dangereux :
En courbe, la voiture a tendance à dériver plus que de coutume. L’arrière se déleste et peut partir à tout moment en dérapage. La prise de roulis est également augmentée, ce qui complique le travail du conducteur. Un simple évitement peut se transformer en tête à queue.
- Adhérence réduite :
Une mauvaise suspension ne va plus coller les roues à la chaussée. Les pneumatiques ont tendance à quitter le sol. Sur route mouillée le risque d’aquaplaning est décuplé et en cas de freinage (valable sur route sèche également).
- Freinage rallongé :
Le manque d’adhérence sur le bitume va automatiquement entraîner une augmentation des distances de freinage. Un phénomène encore plus accentué sur route bosselée.
- Conducteur fatigué :
Le mauvais travail des suspensions agit sur les capacités du conducteur. Sans cesse contraint de corriger la trajectoire de sa voiture, l’automobiliste se fatigue plus vite. Les symptômes : difficulté de concentration et manque de réaction.
Comment lire une batterie ?
Une batterie comporte trois inscriptions importantes :
Le voltage : les voitures modernes utilisent toutes des batteries de 12 volts. Les 6 volts et 24 volts sont respectivement utilisées pour les autos de collection et les véhicules industriels.
L’ampérage-heure : son inscription « Ah » (ampères heures) indique la capacité de la batterie à tenir la charge dans le temps, à savoir la quantité d’énergie qu’elle peut donner pendant une durée de 20 heures. Une batterie de 80 Ah peut fournir du courant de 4 ampères pendant 20 heures. 100 Ah, 5 ampères pendant 20 heures.
L’ampérage : symbolisé par un « A », il indique l’intensité maximale dont peut disposer le démarreur. Pour simplifier : plus les chiffres concernant les ampères sont élevés, plus la batterie est performante.
Les clés de l’entretien
- Vérifiez le niveau
Tout le monde ne le sait pas, mais la batterie contient de l’électrolyte, un liquide composé d’eau et d’acide sulfurique. Et une batterie avec un niveau d’électrolyte insuffisant donnera des signes de faiblesse. Pour vérifier son niveau, il suffit d’ôter les bouchons ou la barrette de fermeture des trous de remplissage. Faites levier avec un tournevis si nécessaire. Il faut pouvoir vérifier que le liquide recouvre tous les éléments de la batterie, à savoir les plaques de plomb doivent être dépassées d’environ 1 à 1.5 cm.
- Faites l’appoint
Si un ou plusieurs éléments ne baignent pas dans l’eau, il faut faire l’appoint. En théorie, avec de l’eau distillée ou déminéralisée uniquement. Mais si votre batterie est totalement vide, n’hésitez pas à ajouter un peu d’eau. Ce sera moins grave que de continuer à rouler dans ces conditions. Attention ! Ne jamais rajouter d’acide sulfurique spécial batterie qui sert uniquement à remplir une batterie neuve livrée sèche.
N’oubliez pas enfin que certaines batteries sans entretien ne permettent pas de faire cette remise à niveau. Les bouchons sont scellés.
- Nettoyez les cosses
Un léger dépôt de sulfate (ressemblant à du calcaire) entre la cosse et la borne de la batterie suffit pour limiter l’intensité du courant. Cela peut même empêcher le démarrage de la voiture par temps froid. Une brosse métallique ou du papier de verre fin permettent d’éliminer facilement ce résidu blanchâtre. Si ce n’est pas suffisant, pensez à remplacer les cosses.
Pensez également à serrer la bride qui maintient la batterie. Plus stable, elle ne risquera pas de bousculer les plaques de plomb et donc de mener au court-circuit d’un des éléments.
- Graissez les cosses
Après nettoyage, enduisez avec de la graisse universelle, les cosses et la protection en plastique vert ou rouge. Vous retarderez la formation du sulfate. Attention ! Cette opération ne doit se faire qu’une fois les cosses serrées. Elle ne doit en rien empêcher le contact électrique entre les cosses et la borne.
- Placez des rondelles anti-sulfate
Si votre batterie a tendance à « sulfater », vous pouvez lui mettre des rondelles pour éviter la formation de cette substance. Elles isolent les cosses et les bornes des émanations gazeuses et des fuites d’acide à l’origine de la formation de sulfate.
- Protégez le bac à batterie
Il arrive que le support métallique subisse les attaques acides de la batterie. En cas de dégradation, enlevez la batterie puis grattez et éliminez la rouille qui se trouve sur le bac. Repeignez enfin le bac avec de l’antirouille.
- Vérifiez l’alternateur
Si vous avez suivi tous ces conseils et que votre voiture toussote malgré tout, jetez un coup d’œil sur le démarreur. Il peut être à l’origine du mauvais fonctionnement de la batterie. A l’aide d’un voltmètre, mesurez la tension aux bornes de la batterie. Moteur arrêté depuis plusieurs heures, votre batterie doit indiquer entre 12,5 v et 12,7 v si elle est bien chargée. En dessous de 11,7 v, elle est à plat. Si vous faites ce contrôle moteur en marche, l’alternateur doit afficher entre 14 v et 14,7 v. En deçà il ne fonctionne pas. Au delà il charge trop. Il convient de vérifier l’état de son régulateur. N’hésitez pas alors à consulter un spécialiste.
Comment changer et remplacer une batterie ?
- Recharger la batterie :
Tout d’abord débrancher la cosse de la batterie. (Débranchez une des cosses, il n’est pas nécessaire d’ôter l’autre, ni de sortir la batterie de la voiture).
Otez l’ensemble des bouchons ou la barrette pour permettre l’évaporation gazeuse (sauf sur les batteries scellées sur lesquelles la ventilation est assurée autrement).
Apposez alors les pinces du chargeur. La rouge au +, la noire au -. Branchez ensuite le chargeur sur le secteur. Si celui-ci dispose d’un réglage d’intensité de charge, ajustez ce dernier au dixième de la capacité de la batterie (exemple : 5 ampères pour 50 Ah).
La batterie est chargée lorsque tous les compartiments bouillonnent. Mieux vaut laisser charger une batterie lentement mais longtemps. Débranchez le chargeur du secteur avant de toucher aux pinces, vous éviterez ainsi tout risque d’étincelle.
- Remplacer la batterie :
Une batterie se change en moyenne tous les 4 ou 5 ans.
Choisissez sa remplaçante en fonction de son ampérage, de ses dimensions et surtout de l’emplacement du + et du -. Eh oui, ils ne sont pas du même côté sur toutes les batteries. Vous pouvez opter pour une batterie plus puissante à condition de ne pas dépasser 30 % de capacité supplémentaire (exemple : une 45 Ah remplacée par une 60 Ah).
Démonter la batterie n’est pas difficile :
Le contact coupé, débranchez la batterie défectueuse en commençant toujours par ôter la borne -. Sortez-la de son emplacement. Profitez-en pour faire un brin de nettoyage. Remettez la neuve. Prenez soin de brancher le plus d’abord.
Préservez l’environnement :
Ne jetez pas votre vieille batterie dans la nature ou dans la benne à ordures. Amenez-la chez un garagiste ou dans un centre-auto. Ils la redonneront à recycler à des sociétés spécialisées dans la refonte de plomb.
Que faire en cas de panne ?
Vous vous retrouvez en panne au bord de la route et un autre automobiliste se propose de vous dépanner.
Premièrement il convient d’avoir des câbles de batterie.
Ensuite suivez bien la procédure :
– Branchez la pince sur le + de la batterie de votre « sauveur ».
– Branchez la pince qui se trouve à l’autre extrémité de ce même câble sur le + de votre batterie.
– Branchez la pince d’un second câble sur le – de la batterie salvatrice.
– Branchez l’autre extrémité de ce second câble sur une masse (élément métallique du moteur).
– Laissez ensuite votre batterie se recharger pendant quelques minutes. Si elle était anormalement faible, contentez-vous de rentrer chez vous et rechargez-la totalement. Si le lendemain matin, le problème n’est pas réglé : il ne vous reste plus qu’à en acheter une nouvelle.
BOUGIES D’ALLUMAGE (ESSENCE)
Sans bougies, pas de démarrage. Vous êtes bon pour le bus ou le stop. Les voitures essence fonctionnent avec des bougies d’allumage (à étincelles). Les diesels utilisent des bougies de préchauffage (à incandescence). Pour savoir si une bougie fonctionne, elle doit devenir incandescente lorsqu’on la branche directement sur la batterie à l’aide du câble de démarrage. Galeries de portraits de bougies en souffrance :
- Reconnaître une bougie en bon état
Une bougie en bon état doit avoir une électrode de masse (bec isolant recourbé au-dessus de l’électrode centrale) gris-blanc ou brune recouverte d’un léger dépôt. L’intérieur du culot est gris clair avec un dépôt jaunâtre.
Les symptômes de la fatigue :
Bougie encrassée : Les électrodes et le culot de la bougie sont recouverts d’un dépôt épais, poudreux et noir.
Le filtre à air est peut-être encrassé ou bien le starter est défectueux.
Bougie huileuse : La totalité de l’embout de la bougie est recouvert d’un film huileux noirâtre. Il y a probablement un excès d’huile dans la chambre de combustion. Le moteur peut être usé (segments, cylindres…)
Révisez le moteur et remplacez les bougies.
Bougie vitrifiée : Le bec isolant présente un vernis jaune/vert. Le mélange doit contenir des additifs de plomb.
Revoir le carburant utilisé et remplacer les bougies.
Électrodes fondues : Surcharge thermique par suite d’auto-allumage. Un défaut d’une soupape ou de l’allumeur peut en être à l’origine. Autres possibilités : mauvaise qualité du carburant ou indice thermique de la bougie trop faible. Faites réviser le moteur et l’allumage et changer les bougies. Dépôt de calamine : aspect de calamine marron et usure très importante des deux électrodes. Les additifs du carburant et de l’huile sont trop corrosifs.
Remplacez les bougies.
Électrodes usées : L’isolant et l’électrode centrale ont beaucoup diminué. Le moteur a des ratés. Une révision complète du moteur s’impose. Rupture du pied de l’isolant : l’isolant est cassé à la base et le moteur a des ratés. C’est la conséquence d’un choc mécanique.
Changez la bougie.
- Quand faut-il les vérifier ?
Tous les 20 000 km.
Contrôlez l’écartement des électrodes, à l’aide d’un jeu de cales. Leur écartement augmente avec l’usure. Pour rectifier, tapotez sur l’électrode de masse (bec isolant).
- Comment les remplacer ?
– Commencez par débrancher la batterie.
– Repérez et marquez bien les fils qui partent de chaque bougie avant de les ôter afin de ne pas vous tromper en les remontant.
– Tirez sur les capuchons et non directement sur les fils pour les débrancher.
– A l’aide d’une clé à bougies, dévisser les bougies.
– Sortez-les de la culasse. Il ne doit y avoir ni graisse, ni poussière dans le logement de la bougie.
– Mettez les nouvelles dans la culasse et revissez-les à la main (l’amorce de vissage doit se faire sans forcer).
– Une fois en butée, finalisez le serrage avec la clé. Un quart de tour suffit, attention à bien garder la clé dans l’axe pour ne pas casser la porcelaine.
BOUGIES DE PRÉCHAUFFAGE (DIESEL)
Les moteurs diesels n’ont pas de bougies d’allumage, mais des bougies de préchauffage. Une par cylindre. Elle ne crée pas d’étincelles. C’est une sorte de pointe métallique qui rougit durant quelques secondes pour réchauffer la chambre de combustion, et permet d’assurer les premières explosions lors de la mise en route.
- Quand faut-il les remplacer ?
Comme elles ne fonctionnent qu’au démarrage, elles s’usent peu. Leur changement intervient tous les 50 ou 60 000 km. La méthode de remplacement est identique à celle des bougies d’allumage.
- Les symptômes de fatigue
Pointe endommagée : Il s’agit d’un début d’injection prématuré qui fragilise et casse le filament interne. Un réglage de la pompe à injection s’impose.
Pointe cassée : Grippage du piston ou rupture d’une soupape sont à craindre.
Pointe fondue : Injecteurs calaminés ou usés en seront la cause. Faites-les régler avant que cela n’endommage le moteur.
Pointe criblée : Plusieurs trous dans le corps du crayon, il s’agit peut-être d’une incandescence prolongée moteur en marche. Vérifiez le relais de préchauffage (sert à faire passer le fort courant nécessaire à la bougie).
Avant de prendre votre voiture pour un long trajet :
- Allumez l’ensemble des feux de votre véhicule et contrôlez leur bon fonctionnement.
- Vérifiez le niveau d’huile du moteur.
- Vérifiez le niveau du liquide de refroidissement.
- Vérifiez le niveau de liquide lave glace.
Heureusement, les systèmes de direction ont fait de grands progrès. Et il n’existe guère plus de voitures qui se conduisent comme les camions d’antan. Pour les pectoraux, mieux vaut désormais préférer les salles de gymnastique.
Qu’est ce qu’une direction assistée ?
Schématiquement, une direction est qualifiée d’assistée dès lors que la force des bras sur le volant n’est pas la seule utilisée pour faire tourner les roues. Dans ce cas, une pompe hydraulique vient aider à la manœuvre. Du coup, plus besoin de s’échiner à empoigner le volant à pleines mains pour faire un créneau. Deux doigts suffisent à actionner la direction. La quasi-totalité des voitures modernes en sont équipées.
L’entretien
Aucun entretien particulier n’est nécessaire concernant le système de direction d’une automobile. Pour les directions assistées, il est quand même de bon ton d’en vérifier l’état et les niveaux à chaque vidange.
Les avaries
A crémaillère, à vis sans fin ou à circulation de billes, assistée ou non, la direction est un organe essentiel. Sans elle, impossible de diriger votre automobile. Une bonne raison de ne pas la négliger si vous ne voulez pas vous retrouver dans le fossé. Heureusement, les avaries sont relativement rares. Voici les principales.
Direction assistée
Le manque d’huile dans le boitier de direction. Facile à déceler. La direction de votre voiture devient plus dure que celle d’un camion. Inutile de paniquer, vous pouvez toujours tourner les roues de l’auto.
Le bris de la courroie de la pompe. Comme la panne précédente, la direction se durcit anormalement et les roues deviennent difficiles à tourner.
La bulle d’air dans le circuit hydraulique de l’assistance de direction. Un problème fréquent qui provoque des points durs ou des à-coups lorsque l’on tourne le volant. Pour y remédier, il suffit de démarrer le moteur et de braquer le volant plusieurs fois de suite de butée à butée. Tournez les roues à fond à droite, puis à gauche. L’indésirable bulle doit alors disparaître et le problème également. Si tel n’est pas le cas, et si le problème persiste, une fuite du circuit peut en être l’origine. Consultez alors votre garagiste.
Un pot d’échappement est composé de plusieurs éléments
- Un collecteur d’échappement en sortie de moteur
- Un catalyseur
Élément métallique au cœur en nid d’abeilles fait de métal ou de céramique recouvert de métaux précieux. Il est chargé de convertir les polluants nuisibles et de diminuer le taux de gaz polluants émis. Il est obligatoire sur les voitures essence neuves depuis 1993, et sur les diesels depuis 1997.
- Un pot de détente (appelé aussi silencieux avant)
Il assure le flux correct des gaz et diminue le niveau sonore.
- Un silencieux arrière
Il absorbe les gaz et réduit le niveau sonore grâce à des chicanes et des matériaux fibreux.
Quand vérifier son échappement ?
Une vérification annuelle suffit à s’assurer de la santé de la ligne d’échappement. Sondez attentivement les éléments métalliques, mais également l’état du système de fixation (les silentblocs) qui relie le pot à l’auto.
Quand faut-il en changer ?
Si vous n’effectuez que des grands trajets routiers ou autoroutiers, le silencieux est en mesure de tenir 80 000 km. Une utilisation urbaine demande un changement tous les 60 000 km environ. Concernant le pot catalytique, il ne réclame aucun entretien. Il est normalement capable de tenir près de 100 000 km. Au-delà, il perd de son efficacité et il devient judicieux de le remplacer. Enfin, tout élément endommagé doit être réparé ou changé dans les plus brefs délais.
Quand faut-il changer d’embrayage ?
Les voitures automatiques séduisent peu d’automobilistes. Dommage car, avec elles au moins, plus de problème d’embrayage. Mais pour que votre auto avance, vous devez probablement encore compter sur cet élément qui assure la liaison entre le moteur et la boîte et permet ainsi le passage des vitesses.
Très solide, un embrayage tient en moyenne plus de 100 000 km.
L’utilisation urbaine, à pleine charge, la traction de remorques ou de bateaux, voire la conduite dite « sportive » peuvent en abréger sensiblement la durée de vie.
A contrario, une utilisation de l’auto exclusivement sur routes peut prolonger la vie de l’embrayage (jusqu’à 180 000 ou 200 000 kilomètres).
Lorsqu’il tombe en panne, il nécessite une lourde manutention puisqu’il faut démonter soit le moteur, soit la boîte de vitesses pour le remplacer…
Il est conseillé de changer l’ensemble du système (disque, mécanisme, butée) en même temps.
Le remplacement du disque uniquement peut entraîner des perturbations dans le fonctionnement de l’ensemble de l’embrayage.
Un embrayage est constitué de trois parties bien distinctes :
Mécanisme, disque et butée.
Chacune des pièces le composant peut défaillir :
Le disque en s’usant prématurément (il tient généralement 100 000 km sur une essence, 150 000 km sur un diesel).
La butée en se grippant sur l’axe de boîte et le mécanisme en se brisant.
Pour le mécanisme, c’est généralement le ressort qui commande le mécanisme (le diaphragme), le plus sollicité, qui se casse en premier.
Le filtre à huile : Essentiel pour la longévité
- A quoi sert-il ?
Le filtre à huile retient toutes les particules et autres calamines engendrées par l’usure du moteur. Il assure un filtrage des particules jusqu’à cinq microns. Il purifie l’huile-moteur et évite qu’elle s’encrasse. Usagé, il laisse passer des impuretés. Comme si vous jetiez de petits grains de fer dans votre moteur. Ce qui entraîne son usure prématurée.
- Quand faut-il le changer ?
Dans l’idéal, il convient de changer le filtre à huile à chaque vidange. Tous les 10 000 km sur une voiture essence et tous les 15 000 km pour un modèle diesel. Si vous ne suivez pas ces prescriptions, le filtre usagé souillera immédiatement votre nouvelle huile.
- Comment le changer ?
Desserrez le filtre à l’aide d’une clé à sangle puis dévissez-le rapidement pour éviter un épanchement d’huile trop important. Nettoyez la surface d’appui avec le moteur avec un chiffon bien propre. Remontez le nouveau filtre en prenant soin au préalable d’huiler le joint d’embase. Vissez à la main. Puis serrez d’un quart de tour avec la clé. Et surtout, ne jetez pas votre ancien filtre dans votre poubelle, mais portez-le à votre garagiste pour qu’il soit recyclé.
Filtre habitacle : Un petit truc contre les mauvaises odeurs
- A quoi sert-il ?
Elément de confort, il permet de filtrer l’air de l’habitacle. Il est monté en amont de la climatisation ou du système de ventilation. Toutes les voitures n’en sont pas équipées, loin s’en faut. Et pourtant, on sait que la pollution dans la circulation est trois fois plus importante à l’intérieur qu’à l’extérieur de la voiture.
- Quand faut-il le changer ?
Une fois par an ou tous les 10 000 km environ afin d’assurer une filtration optimale. Plus souvent si l’une des personnes qui montent souvent à bord de la voiture souffre d’allergies ou de difficultés respiratoires. Notez également que ces filtres s’encrassent rapidement dans les grandes villes en raison de la pollution atmosphérique.
- Comment le changer ?
Il est généralement situé sous le capot, près de l’entrée d’air d’aération. Mais cela dépend des modèles. Pour la procédure de remplacement, reportez vous à la notice de votre auto. Sur certaines voitures vous devez démonter les essuie-glaces et la grille de protection située à la base du pare-brise avant d’atteindre le filtre. Sur d’autres, une « trappe » spécifique permet d’y accéder directement. Il ne reste alors qu’à le retirer et à le remplacer par un neuf.
COMMENT CA MARCHE ?
Faut-il rappeler que l’ensemble du système de freinage est un élément essentiel de la sécurité du conducteur et des passagers. Si vos plaquettes de freins sont trop usées, toute situation à risques deviendra une source potentielle d’accident. Pour éviter cela, il convient de se pencher consciencieusement sur le sujet.
La grande majorité des voitures de tourisme sont munies de freins à disques à l’avant et de tambours à l’arrière.
- Freins à disque :
Sous la pression hydraulique (le liquide de frein), des pistons vont pousser les plaquettes contre le disque et ainsi freiner leur rotation. Ces plaquettes composées de matériaux « tendres » vont s’user contre le métal du disque. Le freinage se fait par frottement et pincement du disque.
- Freins à tambour :
Quand on appuie sur la pédale de frein, la pression du circuit permet de repousser les mâchoires de freins vers l’extérieur et de plaquer les garnitures sur les tambours. Le freinage est assuré uniquement par frottement.
QUAND FAUT-IL CONTROLER LES FREINS
- Freins à disque :
Les disques :
Il faut les changer dès que l’usure maximale est d’un millimètre sur chaque face. Une marque sur le disque sert parfois de repère. Prévoyez de les remplacer tous les 80 000 km environ pour une voiture effectuant un usage urbain ou en brousse. Dans tous les cas, les disques sont à changer tous les deux jeux de plaquettes ! Attention, lorsque les disques et les plaquettes sont neufs, il faut les roder. Cela se fait par des freinages doux et progressifs, sans échauffement. Généralement, pour une voiture faisant de la ville, ce rodage est atteint en une semaine. Pour une voiture faisant des trajets autoroutiers, comptez quinze jours.
Les plaquettes de freins :
Faites-les contrôler tous les 30 000 km environ. Changez-les systématiquement par paires (on change toujours simultanément les plaquettes du même essieu). Si vous constatez une usure plus forte d’un côté que de l’autre, faites vérifier votre système de freinage, il y a un sérieux déséquilibre. Corrigez celui-ci puis faites procéder au changement des plaquettes. Après échange des plaquettes, on veillera à leur rodage, que les disques aient été changés ou pas. Attention : monter des plaquettes neuves sur des disques déjà bien usés affaiblit fortement l’efficacité du freinage. Cela durera tant que les plaquettes ne seront pas rodées et qu’elles ne se seront pas taillées suivant le profil du disque. L’épaisseur de la garniture ne doit pas être inférieure à deux millimètres.
- Freins à tambour :
Mâchoire de freins à tambour :
Un contrôle préventif tous les 25 000 km est suffisant. Mais, en général, il faut les changer tous les 50 000 km. Ces kilométrages peuvent varier sensiblement selon le type de conduite, les parcours effectués et la charge transportée. Nos indications concernent des autos utilisées en milieu urbain
- Circuit de freinage :
C’est une opération que l’on renouvelle rarement. Une vidange tous les 50 000 km ou tous les deux ans et vous n’aurez pas de souci. Attention, la vidange du circuit de freinage est une opération particulièrement délicate pour les véhicules équipés de systèmes ABS. En aucun cas de l’air ne doit entrer dans la centrale hydraulique de régulation, si tel était le cas, il faudrait impérativement la confier à un spécialiste pour extraire l’air qui s’y est accidentellement introduit.
- Liquide de frein :
C’est l’un des éléments du freinage qu’il est prudent de contrôler souvent. Pour une efficacité maximum, vérifiez le niveau tous les 20 000 km.
Nettoyer et régler vos phares
Au volant, la vue, c’est la vie. Ce vieux slogan employé lors des campagnes de sécurité routière est toujours d’actualité. La conduite de nuit réclame des phares et des feux en parfait état. N’oubliez pas que les forces de l’ordre peuvent vous pénaliser si votre voiture ne dispose pas d’un éclairage en règle.
Afin d’assurer un éclairage maximal de la chaussée, les optiques de phares doivent toujours être impeccables. Pensez à les nettoyer avec de l’eau et une éponge régulièrement et à plus forte raison avant de faire de la route. Les phares ne servent pas qu’en cas de conduite nocturne. Ils permettent d’être vu par mauvais temps. Pensez-y.
Quant aux feux arrière, vérifiez que les couleurs rouge (feu stop) et orange (clignotant) du plastique ne sont pas trop délavées, sinon vous risquez d’aveugler les automobilistes qui vous suivent.
Régler ses phares est une manipulation facile à réaliser. Placez tout d’abord votre voiture sur une surface plane face à un mur, à une dizaine de mètres de celui-ci. Vérifiez la hauteur de l’axe des phares sur votre voiture et reportez cette dimension sur le mur. Le phare droit doit éclairer à cette hauteur légèrement décentré sur la droite. Celui de gauche doit éclairer droit devant, dix centimètres plus bas et surtout pas à gauche pour ne pas risquer d’éblouir le conducteur venant de face.
Vous pouvez aussi procéder à ce contrôle la nuit en rase campagne. Dans ce cas, rabattez-vous sur un tronçon de route plat, désert et bien droit. Les feux de route doivent éclairer à 100 mètres, les feux de croisement à 30 mètres. Prenez du recul, simulez la hauteur d’assise normale et vérifiez ainsi que votre voiture n’éblouit pas.
Si vos phares ne sont pas bien réglés, vous pouvez agir sur les vis placées sur les portées de phares (aidez-vous du manuel d’utilisation).
Demandez à un ami de prendre la place du conducteur pendant que vous faites les réglages. Il vous servira de guide. Pour obtenir un réglage plus pointu, il vous faudra confier votre voiture au garagiste. Celui-ci effectuera une mise au point parfaite grâce à l’utilisation d’un réglo scope.
Pour toute demande d'information
N’hésitez pas à nous contacter